Mythes de la Géothermie

Voici les onzes mythes qui circulent toujours dans le domaine du chauffage, de la ventilation et de l’air climatisé (CVAC) et de la plomberie (CMMTQ) à propos de la géothermie. Principalement alimentés par les représentants de ces entreprises offrant une panoplie de systèmes dit traditionnel n’ayant pas acquises les compétences techniques et générales pour bien informer le consommateur à prendre une décision éclairée et ainsi contribuer non seulement à améliorer son bien-être physique et financier mais aussi à celui de notre planète pour notre bénéfice à tous;

Mythe no1 : La géothermie n’est économiquement rentable que pour de grandes résidences, des institutions et des commerces.

Mythe no 2 : La géothermie requiert de grands espaces.

Mythe no 3 : Les travaux extérieurs détruiront votre aménagement paysager.

Mythe no 4 : La géothermie n’est pas compatible avec mon système de chauffage

Mythe no 5 : La chaleur contenue dans le sol provient de notre noyau terrestre, il faut donc creuser plus creux pour atteindre des températures plus chaudes

Mythe no 6 : Les nouvelles thermopompes haute efficacité air-air ou air-eau de basses températures procurent des économies similaires à une thermopompe géothermique à de bien moindres couts.

Mythe no 7 : Les municipalités imposent trop de contraintes pour permettre le forage.

Mythe no 8 : Les conditions de forage peuvent faire augmenter le prix de ma soumission.

Mythe no 9 : Le forage de puits géothermiques ne se fait pas en hiver.

Mythe no 10 : La géothermie, ça ne fonctionne pas vraiment. Ou encore, on doit recharger les puits l’été en ouvrant les fenêtres pour faire fonctionner l’air climatisé afin de réchauffer le sol.

Mythe no 11 : La géothermie ne peut répondre en totalité à mes besoins de chauffage et de climatisation. Un élément électrique d’appoint doit être installé pour compenser.

Géothermix est une des rares sinon la seule entreprise québécoise spécialisée uniquement, et depuis aussi longtemps (2005), dans le domaine de la géothermie, qui a été en mesure de démentir chacun de ces mythes et plus encore. Nos efforts cherchent à repousser les barrières pour permettre le déploiement à grande échelle de cette source d’énergie parfaitement propre et renouvelable.

En 2021 nous poursuivons avec autant de passion et d’énergie notre quête pour aider nos clients à réduire leur empreinte écologique, un bâtiment à la fois, de façon définitive avec une réduction équivalente à cinq tonnes de gaz à effet de serre (GES) annuellement pour un bâtiment de 180 m2. L’amélioration de notre environnement par nos actions s’avère notre seule et unique raison d’être. Ça peut paraitre bien modeste par rapport à la tâche à accomplir globalement pour contrer les changements climatiques, mais nous restons convaincus que la géothermie à grande échelle a un rôle majeur à jouer dans cette tâche, et qu’elle représente une excellente opportunité de positionner le Québec comme un modèle de société privilégiant les énergies renouvelables, avec des impacts positifs à tous les niveaux.     

L’énergie que nous ne consommons pas demeurera toujours la meilleure qui soit et conséquemment la plus propre de toutes les énergies. Le négawatt (l’énergie économisée par la thermopompe géothermique, en moyenne de 9 000 kWh pour une résidence de 180 m2) devrait donc être reconnu comme une filière énergétique extrêmement fiable, prévisible et pérenne par nos sociétés, et plus particulièrement nos gouvernements, qui ont procédé à la nationalisation de l’électricité. En reconnaissant une valeur à ce négawatt, qui est facilement mesurable, non seulement les bénéfices seraient récurents pour le propriétaire du bâtiment, mais ils faciliteraient aussi l’émergence d’entreprises d’énergie géothermiques permettant d’industrialiser la géothermie.

Le secteur de la géothermie est un domaine à très haut coefficient de main-d’œuvre qualifiée localement dans les différents métiers de la construction fortement règlementés, ainsi que dans l’ingénierie du domaine de la mécanique du bâtiment pour l’installation du système géothermique. Chaque dollar investi pour sensibiliser et aider le consommateur à se procurer un tel système contribuera donc à l’essor économique de la région, en plus de faire fructifier ses avantages écologiques. Avec la géothermie, nous sommes vraiment tous gagnants, sauf peut-être les représentants des énergies fossiles.

Mythe no1 : La géothermie n’est économiquement rentable que pour de grandes résidences, des institutions et des commerces.

Les avantages de la géothermie :

  • Les subventions à la géothermie :
    • Réno-Climat (5 365 $)
    • Réno-Vert (10 000 $), fin du programme octobre 2019 pour un contrat signé avant le 31 mars 2019
    • Chauffez vert (1 525 $ avec chauffe-eau)
    • COVID-19 ($1 000)
  • La pérennité et la fiabilité des équipements installés :
    • + de 25 ans pour la thermopompe
    • + de 100 ans pour l’échangeur thermique souterrain
  • Une source d’énergie renouvelable perpétuelle
  • Gains d’espace à l’extérieur comme à l’intérieur :
    • Installation souterraine uniquement
    • Équipement intérieur très compact
    • Récupération de l’espace du réservoir d’huile et de l’emplacement du module extérieur
  • La tranquillité et le confort de l’espace public extérieur :
    • Aucun bruit à l’extérieur
    • Aucune vibration transmise au bâtiment
    • Aucune chaleur transmise à l’extérieur contribuant aux ilots de chaleur de nos villes.
  • La protection sur les hausses des coûts de l’énergie à court, moyen et long terme
  • La sécurité environnementale et physique par rapport au combustible fossile :
    • Crédit sur vos primes d’assurances
  • L’augmentation de la valeur de la maison et du réel avantage que le système procure lors de sa revente
  • Chauffage et climatisation en tout temps :
    • par réseau électrique public
    • par génératrice
    • par panneau solaire ou éolien à l’aide de batteries de stockage d’énergie
  • Avec les changements climatiques nous sommes dorénavant exposés à des conditions météo de plus en plus extrêmes et les pannes de courant deviennent fréquentes et longues à réparer. Plus de trois jours récemment dans la banlieue nord de Montréal à cause d’un épisode de pluie verglaçante. La thermopompe géothermique (qui est bien à l’abri des intempéries dans la maison) peut être facilement alimentée par une source d’énergie alternative pour continuer à vous tenir parfaitement au chaud et vous procurer le même confort hiver comme été en climatisant lors des pannes povoquées par les épisodes de vents de plus en plus violents. Les résidents de la ville Gatineau en savent quelque chose.

Nonobstant tous ces avantages et d’un point de vue strictement financier, et contrairement à ce qui est véhiculé, la géothermie est actuellement un des meilleurs véhicules de placement disponibles sans aucun risque, vous procurant non seulement un puissant rendement non imposable dont vous verrez les bénéfices sur chacune de vos factures énergétiques dans votre compte de banque, mais créant également un environnement confortable autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de votre maison. Un placement dit écoresponsable et rentable qui évitera en émissions l’équivalent de cinq tonnes de gaz à effet de serre sur une base annuelle pour une maison de moyenne dimension. Avec la géothermie, nous sommes tous gagnants.

Le surcout pour passer à la géothermie par rapport à un autre type de chauffage et climatisation est maintenant marginal, avec les programmes d’aides gouvernementales et municipale, augmentant de façon importante le rendement de votre investissement en quelques années seulement, avec les économies exceptionnelles d’opération du système géothermique, par rapport à une thermopompe air-air et air-eau de haute qualité jumelée avec une fournaise électrique ou à gaz naturel comme source auxiliaire de chauffage.

Exemple : Chauffage à l’huile (mazout ou encore gaz naturel) à air pulsé pour petite maison, système deux tonnes. Surement considérée comme une des situations les moins évidentes pour justifier un système géothermique. Les montants sont représentatif du marché actuel, toutes taxes en sus, mais peu varier en fonction de l’entrepreneur et des particularités de la maison.

Système géothermique:

Cout du système géothermique de deux tonnes incluant le chauffe-eau : 24 500 $.

Subventions à la géothermie :

5 365 $ Rénoclimat

1 525 $ Chauffez vert

1 000 $ COVID-19.

Coût du système géothermique moins aides gouvernementales : 24 500-7 890 = 16 610 $.

Themopompe Air-Air ou Air-Eau basse température

Cout d’un système de chauffage électrique avec thermopompe basse température haute efficacité : 17 500 $.

Subventions pour thermopompe Energy Star :

650 $ Rénoclimat

1 525 $ Chauffez-vert

1 000 $ COVID-19

Cout d’une thermopompe EnergyStar moins aides gouvernementales : 17 500 – 3 175= 14 325 $.

Surcout à la géothermie : 16 610 – 14 325 = 2285 $.

Économie de chauffage et climatisation estimé entre les deux systèmes : 600 $ pour le système géothermique.

C’est un peu comme si vous placiez $2 285 qui vous donnerait un rendement annuel de $600 (non taxable) par rapport à une thermopompe à air!!! C’est beaucoup mieux qu’un CELI et définitivement la meilleure façon de faire fructifier votre argent à des niveaux que même la bourse ne peut vous offrir tout en bénéficiant directement d’un réel confort qu’aucun placement ne peut vous donner sans aucun risques et de surcroit écologique. De plus vous n’aurez pas à re-changer votre système dans 8 ans!

Il ne faut pas oublier également de considérer les économies comme indexables en fonction de l’augmentation des couts de la source originale d’énergie remplacée.

Rendement de l’investissement en un peu plus de cinq ans par rapport à une thermopompe air-air dans le pire des cas pour l’accès à la géothermie sans compter tous les autres avantages.

On se demande pourquoi Hydro-Québec n’offrirait pas un prêt de 15 000 $ pour financer une partie de l’achat d’un système géothermique dont le remboursement se ferait à même les économies.  C’est un programme qui a eu un énorme succès il y a plusieurs années au Manitoba avec Manitoba Hydro.

On se demande également pourquoi la nouvelle construction (plus de 40,000 mises en chantiers annuellement) ne bénéficie d’aucun programme d’encouragement pour la géothermie. Une parfaite injustice pour une partie importante de la population qui démontre très bien l’influence de l’industrie des énergies fossiles sur les politiques gouvernementales malgré le contexte des changements climatiques et nos efforts pour réduire notre emprunte carbone.

Le frein présentement pour la géothermie à grande échelle est en grande partie politique et le retrait du programme Rénovert et de l’inexistance d’aides financières pour la nouvelle construction illustre très bien la contradiction de nos gouvernements entre la volonté de vouloir réduire notre emprunte écologique et les actions concrètes pour y arriver. Il y a urgence d’agir et chaque journée nous en donne regrettablement la preuve.  

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Mythe no 2 : La géothermie requiert de grands espaces.

À Montréal, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, sur les rues des Érables et des Écores.

Le quartier Villeray sur la 9e Avenue

Montréal, rue Chapleau, entre les rues Sherbrooke et Hochelaga

Espace restreint pour grands besoins

Westmount rue Aberdeen -1 800 pieds sous le future agrandissement
Westmount rue Sunnyside – 1 200 pieds
Westmount rue Aberdeen- 1 500 pieds
Laval sur le lac – 3 000 pieds directement en façade de la salle mécanique
3 750 pieds de forage réunis dans cette pièce qui deviendra le garage. Les risques d’endommager le réseau de tuyaux horizontal pour raccorder les puits par des travauxx d’aménagements futur du terrain sont réduit à zéro et ce pour très, très, longtemps dès que dalle de ciment sera faite.

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Mythe no 3 : Les travaux extérieurs détruiront votre aménagement paysager.

Nous sommes en mesure de forer nos puits directement dans vos platebandes de fleurs et d’arbustes.

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Mythe no 4 : La géothermie n’est pas compatible avec mon système de chauffage.

La géothermie peut être considérée comme viable pour n’importe quel bâtiment. Il ne faut pas oublier qu’elle ne fait que transférer les BTU provenant du sol dans l’air ou dans l’eau et parfois les deux en même temps. La distribution de cette énergie se fera donc via votre système actuel du bâtiment, que ce soit via un réseau d’air pulsé ou encore par eau chaude.  

La technologie actuelle des thermopompes géothermiques atteint des températures d’eau permettant le remplacement intégral d’une bouilloire au mazout pour les bâtiments chauffés à l’eau chaude. Elle peut même chauffer directement votre chauffe-eau domestique en tout temps.

Dans l’éventualité où le bâtiment est chauffé par convecteurs ou plinthes électriques, l’ajout de consoles à eau à différents endroits limitera les travaux à l’intérieur et vous procurera non seulement du chauffage, mais également de la climatisation qui devient de plus en plus nécessaire avec le réchauffement de nos villes, causé par les ilots de chaleur et les changements climatiques.

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Mythe no 5 : La chaleur contenue dans le sol provient de notre noyau terrestre, il faut donc creuser plus creux pour atteindre des températures plus chaudes.

Au Québec, comme pratiquement partout sur nos continents dits tempérés et nordiques, la très grande majorité des systèmes géothermiques installés extraient leur énergie pour chauffer et climatiser nos bâtiments dans les 200 premiers mètres de la croute terrestre, qui n’est aucunement influencée par la fournaise située au centre de notre planète. C’est de la géothermie dite à très basse température qui nécessite l’utilisation d’une pompe à chaleur (thermopompe) pour amplifier les 10 degrés celsius de température moyenne du sous-sol que nous avons au 45e parallèle. Au 61e parallèle ici au Québec, le permafrost est à plus de 200 mètres de profondeur. Même dans le permafrost il y a de la chaleur à extraire.

La climatisation au 45e parallèle, quant à elle, peut s’effectuer de façon passive en faisant circuler simplement un liquide directement de notre sous-sol vers un échangeur eau-air ou encore avec l’aide de la même pompe à chaleur en inversant le cycle d’utilisation.

Contrairement à la croyance populaire, la géothermie à très basse température est fondamentalement une énergie solaire provenant de notre autre fournaise commune à tous, au centre de notre système solaire cette fois, le soleil, lui aussi en perpétuelle fusion. Le sous-sol se recharge donc de façon naturelle principalement par rayonnement solaire, par les apports des cycles hydrologiques et par nos activités humaines, en particulier en milieu urbain. Par conséquent, plus on creuse creux, plus on s’éloigne de nos sources régénératrices de chaleur de notre sous-sol dans les premières centaines de mètres.

C’est donc sur cette base que Géothermix a développé des méthodes de forage avec des équipements spéciaux, adaptés pour la mise en place d’un réel échangeur souterrain peu profond (moins de 60 m) à puits multiples, à angle capable d’exploiter parfaitement cette dynamique de recharge naturelle du sous-sol, afin de récupérer entièrement cette énergie perpétuellement renouvelable. Avec plusieurs milliers de puits géothermiques à notre actif au cours des 15 dernières années, nous pouvons affirmer avoir acquis une expertise unique dans le domaine de la géothermie à basse température, dans toutes les sortes possibles de configurations d’implantation des forages et avec une géologie très variée et exigeante qu’offre le territoire québécois pour le forage.

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Mythe no 6 : Les nouvelles thermopompes haute efficacité air-air ou air-eau de basses températures procurent des économies similaires à une thermopompe géothermique à de bien moindres couts.

La thermopompe géothermique bénéficie d’un échange thermique extrêmement stable via son échangeur souterrain, et ce à longueur d’année, ce dont la thermopompe air/air ou air/eau ne peut profiter, puisqu’elle est soumise à des conditions de température extérieure très variables. Au Québec, nous avons un des climats enregistrant les variations de températures les plus extrêmes de la planète, avec un record de l’ordre de + 40 degrés Celsius établi dans l’Outaouais et en Mauricie dans notre période estivale, et un record de – 51 degrés Celsius établi en Abitibi et sur la Côte-Nord dans nos froids hivers québécois.

La thermopompe géothermique fonctionne exactement sur le même principe qu’une thermopompe air-air ou air-eau via un transfert de chaleur, mais ne nécessite cependant pas un module extérieur souvent non esthétique et bruyant, qu’on tente par tous les moyens de dissimuler et de rendre moins dérangeant en atténuant son bruit et sa vibration. Elle fonctionne sous des conditions idéales d’opération à l’intérieur du bâtiment et se montre à peine plus bruyante qu’un frigidaire.

Il est tout à fait exact d’affirmer qu’à températures d’échanges thermiques égales et avec une qualité similaire de fabrication des appareils, les performances (COP) seront les mêmes pour les deux types d’équipements, ce qui n’arrive que très rarement dans l’année. Il est par conséquent totalement faux d’affirmer que les économies annuelles seront aussi bonnes que celles d’un système géothermique. Il sera toujours plus facile et performant en mode chauffage d’extraire de la chaleur dans un environnement à 10 oC qu’à -10 oC comme il sera toujours plus facile de rejeter la chaleur en mode climatisation dans un sol à 10 oC qu’à une température de +40 oC en plein soleil. La série 7 de WaterFurnace atteint un COP record de 5.3 en mode chauffage soit plus de 500 % d’efficacité et ce peu importe la température extérieure. www.waterfurnace.com

La même règle s’applique en été, donc nous déconseillons fortement à nos clients d’utiliser la géothermie pour chauffer une piscine extérieure en d’autre temps que l’hiver. Une thermopompe air-eau sera simplement plus performante qu’une thermopompe géothermique eau-eau, puisque la température extérieure est supérieure à celle du sol, du mois de mai jusqu’au mois d’octobre, dans la même logique d’extraction de chaleur à l’endroit où la température est la plus élevée. À moins évidemment que le réchauffement climatique ne demande à climatiser également nos piscines, ce que la géothermie pourra faire de façon très efficace en été.

Avec un différentiel de prix marginal tel que démontré au mythe no 1 pour le remplacement d’un système de chauffage avec les programmes d’aides à la géothermie le cout d’accès à la géothermie demeure extrêmement compétitif face aux thermopompes à haute efficacité en termes de dollars et est de loin supérieur en termes d’avantages de toutes sortes à court, moyen et long terme.  

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Mythe no 7 : Les municipalités imposent trop de contraintes pour permettre le forage.

Ce n’est malheureusement plus un mythe. L’utilisation de technologies de forage inadaptées pour un forage géothermique en milieu urbain à forte densité a forcé les municipalités et les arrondissements à imposer des mesures strictes limitant les dégâts et les obstructions lors des travaux d’aménagement d’un échangeur souterrain.

De plus, l’emplacement des puits se trouve souvent en façade des maisons près de la rue, étant donné l’espace requis par les équipements lourds de forage et les risques associés aux bris potentiels des structures occasionnés par les pressions pneumatiques élevées de ces équipements. Souvent les puits se retrouvent dans la partie du terrain appartenant à la municipalité, ce qui a également nécessité une règlementation limitant l’implantation de puits sur la propriété du client avec ou sans marge de recul.

Nos équipements offrent par contre une très grande flexibilité pour l’implantation des puits. Ils sont situés habituellement à moins de trois mètres de la salle mécanique, et même parfois directement sous la salle mécanique pour une nouvelle construction. Nous utilisons une percussion hydraulique pour le forage pour une utilisation tout à fait sécuritaire à proximité des structures telles que les fondations des bâtiments. La pression pneumatique n’est utilisée que pour expulser les débris de forage, et comme les puits ne sont pas profonds et de petit diamètre, les pressions d’air requises sont minimales et sécuritaires.

Nos forages sont réalisés à sec avec très peu de débris de forage, ce qui est très apprécié par les municipalités et qui s’avère l’avantage direct d’avoir des puits d’un diamètre de 6,99 cm (2 ¾ pouces).

La poussière de roche est récupérée dans des bacs pour être par la suite réutilisée comme substrat lors du remblai de la tranchée.

On s’adapte aux différentes étapes de votre projet.
Nous avons une projection de forage qui nous donne toute la flexibilité voulue.

Directement dans la maison d’un sous-sol de 12 pieds de profonds.
Notre pieds de mat ne touche même pas le fond!
C’est étroit mais la salle mécanique est à l’arrière.
Terminé le bruit à coté de la terrasse.
On est pas claustrophobe….
….mais nous avons besoin d’un minimum de 7 pieds 11 pouces (2,16 mètres) pour passer.
On passe aussi par dessus les obstacles….

… toujours dans le but de minimiser les impacts sur l’aménagement paysager.
Le seul inconvénient dont nous sommes pret à admettre est que vous ne pouvez pas réellement dormir lorsque nous travaillons. Nous respectons évidemment les horaires imposés par les différentes municipalités. qui habituellement sont de 7h00 à 18h00 .

L’empreinte de notre espace de travail est minimale, car toutes les composantes requises pour exécuter les travaux sont intégrées dans un seul équipement, ce qui dans la plupart des cas n’occasionne aucune occupation de l’espace public.

  • Pas de compresseurs à grand débit et de forte pression d’air
  • Pas de conteneur pour récupérer les résidus de forage
  • Pas de pompe à boues
  • Pas de camion dix roues
  • Pas de camion de service pour la manipulation des tubages d’acier
  • Pas de plateforme imposante pour la préparation et l’injection du coulis
  • Pas de dévidoir hydraulique pour la manutention des boucles géothermiques

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Mythe no 8 : Les conditions de forage peuvent faire augmenter le prix de ma soumission.

Notre expertise acquise au fil de nos 15 dernières années, uniquement dans le domaine du forage de puits géothermique, nous permet d’offrir nos services à prix fixe peu importe les conditions de forage rencontrées. Lorsque nous nous engageons à faire l’installation d’un échangeur souterrain chez vous, c’est nous qui prenons les risques.

De plus, nos équipements et notre méthode de travail utilisée pour tous les travaux extérieurs requis pour la mise en place de l’échangeur souterrain font en sorte de réduire le temps d’installation, et donc les coûts de façon importante, et les frais de restauration de votre aménagement paysager seront soit inexistants, sinon réduits à leur minimum.

La performance de nos équipements est telle qu’un projet de deux tonnes (92 mètres ou 300 pieds) se réalise dans la même journée, en incluant la tranchée, et en une semaine nous pouvons compléter un projet de 16 tonnes (732 mètres ou 2 400 pieds) lorsque les conditions météo, géologiques et mécaniques sont bonnes.  

Projet de 460 mètres (1 500 pieds) en 10 puits de 46 mètres (150 pieds) récemment réalisé en trois jours à Westmount.

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Mythe no 9 : Le forage de puits géothermiques ne se fait pas en hiver.

Notre technique de forage et d’injection du coulis ainsi que nos équipements d’excavation rendent possible l’exécution des travaux sans aucun problème 12 mois par année.

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Mythe no 10 : La géothermie, ça ne fonctionne pas vraiment. Ou encore, on doit recharger les puits l’été en ouvrant les fenêtres pour faire fonctionner l’air climatisé afin de réchauffer le sol.

La recharge du sol via le ou les puits géothermiques est une aberration qui illustre très bien un vice de conception du système géothermique, dû à un sous-dimensionnement de l’échangeur souterrain pour diminuer les coûts du système ou simplement à une mauvaise évaluation des pertes thermiques du bâtiment. Avec la diffusité du sol, nous concevons mal comment le sol peut même être utilisé comme batterie thermique. Il existe d’autres moyens d’accumuler de l’énergie, tels que des réservoirs étanches de grande capacité.      

Un élément souvent négligé lors de la détermination de la charge de chauffage est l’étanchéité du bâtiment, qui se traduit par le nombre de changements d’air à l’heure et la température de consigne du client. La maison d’un client qui trouve celle-ci confortable à 24 oC avec un taux de changement d’air de 10 à l’heure nécessitera probablement plus du double de capacité de chauffage qu’une maison de même dimension avec une température de consigne à 21 oC et 2 changements d’air à l’heure. L’isolant, l’orientation, le fenêtrage et l’emplacement géographique sont tous également des facteurs à considérer à l’étape la plus essentielle et cruciale d’un système géothermique, soit le calcul de charge du bâtiment.

Ne pas tenir compte de ces différents facteurs diminuera la performance de l’installation, le confort de la maison et la satisfaction du client. L’échangeur souterrain retire l’énergie du sol et se doit d’être en équilibre avec la demande. La détermination du volume d’énergie extraite et sa distribution sont tributaires d’une bonne évaluation des besoins et de la qualité, la compétence et l’expérience de l’entreprise à qui vous confiez le mandat.     

Nous nous impliquons dans l’installation d’un système géothermique uniquement avec les entreprises qui nous ont démontré au fil des années leur intérêt pour la géothermie, leur professionnalisme et leurs compétences dans l’exécution de tels projets, afin de garantir une qualité d’installation et de performance pour des années d’opération sans soucis.

La conception de nos puits optimise l’extraction de l’énergie des couches supérieures du sol.

  • Puits multiples variant d’un angle de 0 à 30 degrés amplifiant l’échange thermique, ce qui permet un plus grand différentiel de température entre le liquide caloporteur et le sol.

Puits de 45,72 mètres (150 pieds) de profondeur exploitant la régénération naturelle du sol par le soleil, le cycle hydrologique et l’activité urbaine.

  • Puits de très petit diamètre de 6,99 cm (2 ¾ po) dans lequel deux tuyaux en PEHD de 2,67 cm (1,05 po) de diamètre extérieur y sont insérés.
Le trépan de forage a un diamètre de 2 3/4 po et la pointe de la boucle géothermique a un diamètre de 2 3/8
Boucle géothermique de 150 pieds
  • Pour combler l’espace annulaire une fois les tuyaux insérés dans le puits, on doit y injecter un coulis afin d’éliminer tout espace d’air pour permettre un contact continu avec le sol. Peu importe la nature du coulis utilisé, ce dernier occasionnera toujours une certaine résistance thermique avec le sol. Nous avons réussi à réduire à son maximum le diamètre du puits et donc considérablement le volume du coulis afin d’éliminer presque complètement cet inconvénient. La boucle géothermique est littéralement intégrée dans le roc, dans notre volonté constante d’optimiser l’échange thermique.
  • Dans la partie meuble d’un puits (couche de sol meuble non consolidé), les tubages seront retirés à la suite de l’insertion de la boucle géothermique afin d’exploiter parfaitement les zones riches en énergie, telles que les nappes phréatiques de surface, en ayant un contact direct avec les tuyaux. Autre bénéfice pour le client il n’y aura pas de couts supplémentaire pour les tubages puisque nous les récupérons!

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Mythe no 11 : La géothermie ne peut répondre en totalité à mes besoins de chauffage et de climatisation. Un élément électrique d’appoint doit être installé pour compenser.

La géothermie n’a absolument aucun problème à répondre à 100% des besoins d’un bâtiment que ce soit en mode chauffage ou en mode climatisation et ce peu importe votre température de consigne dans la mesure où tous les paramètres ont été considérés lors du calcul de charge. Dans le cas d’une panne de courant prolongé, ou encore le désir d’être indépendant de votre fournisseur d’énergie comme Hydro-Québec, il n’y a pas meilleure solution que la géothermie pour vous garder confortable tout au long de l’année peu importe les conditions météos sans avoir à faire quelconque compromis.

Est-ce économiquement rentable de satisfaire 100% de mes besoins par la géothermie? La réponse est non et la norme CSA-448-16 donne justement au concepteur la possibilité d’installer une thermopompe géothermique pouvant combler entre 70% et 105% de la charge totale du bâtiment.  

À 70% du calcul de charge il a été établi pour notre climat que le système pourra combler sans problème 90% des besoins annuels.  Le 10 % restant ne représente que quelques dizaines d’heures par année et pourra être facilement comblé par un élément d’appoint électrique ou une autre source de chaleur et ainsi éviter d’augmenter inutilement le prix du système géothermique de plusieurs milliers de dollars.

À titre d’analogie Hydro-Québec doit faire face à une pointe hivernale de quelques heures par année ou sa puissance installée est insuffisante pour satisfaire en électricité les besoins de l’ensemble de sa clientèle au Québec.  Pour remédier à la situation elle va acheter de l’électricité à nos voisins (à grand frais certes) pour combler ce manque temporaire de quelques heures dans la période la plus froide de l’hiver. Malgré tout ça revient beaucoup moins cher que de bâtir de nouveaux barrages et centrales hydro-électriques de plusieurs milliards de dollars pour répondre aux besoins domestiques ponctuelles de quelques heures dans nos épisodes de froid intense en période de pointe soit entre 6h00 et 9h00 le matin et 16h00 et 21h00 en soirée.  C’est une excellente illustration de l’optimisation des ressources financières et immobilières que réalise Hydro-Québec. Le même raisonnement s’applique pour la géothermie. La thermopompe géothermique c’est votre centrale de production d’énergie.

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